Pour accéder à toutes les fonctionnalités de ce site, vous devez activer JavaScript. Voici les instructions pour activer JavaScript dans votre navigateur Web.

Jacques Gruber et l'art nouveau : Un parcours décoratif - Art / Foxoo
Local-events / Vos évènements relayés sur Twitter GUIDE   SUIVRE
Ma ville   Mes évènements   Annoncer un évènement
Source : #4900 Publié le 11/10/11 | Vues : 27

Jacques Gruber et l'art nouveau : Un parcours décoratif


Jacques Gruber et l'art nouveau est un ouvrage collectif de Mireille-Bénédicte Bouvet, de Roselyne Bouvier, de François Parmantier, de Claire Pélissier, de Jérôme Perrin, de Francis Roussel et de Valérie Thomas, édité en septembre 2011 aux éditions Gallimard. Jacques Gruber (1870-1936) appartient à la seconde génération des artistes de l'Ecole de Nancy. Gallé, Majorelle, les frères Daum ou Prouvé sont déjà des acteurs connus de l'avant-garde artistique quand Jacques Gruber revient à Nancy en 1893, après ses études à l'Ecole des beaux-arts de Paris.



Entre 1893 et 1897, il collabore avec la manufacture Daum et crée des modèles de vases dans un répertoire figuratif historique ou mythologique. Avant de se consacrer de plus en plus au vitrail à partir de 1900, Gruber s'exprime dans des domaines très variés : affiches, menus et imprimés, peintures et pastels. Les projets réalisés avec René Wiener témoignent de son intérêt pour la reliure d'art. Sa participation à la création de la table La Source avec Louis Majorelle inaugure un travail sur les objets d'art et les pièces de mobilier. Avec un décor puisé au coeur de la nature, il propose des meubles privlélgiant un mouvement dynamique et ondulant. Dans les années 1904-1905, Gruber collabore avec la manufacture de Rambervillers pour des modèles de pièces de forme et de céramique architecturale en grès. Pieds de lampe, vases, cache-pots et porte-parapluies montrent la science des formes inspirées par les plantes.

Mais c'est bien en tant que maître verrier, spécialisé dans le vitrail, que Jacques Gruber connaît une véritable reconnaissance critique. Ses vitraux illustrent sa prédilection pour le répertoire végétal, mais également la recherche de composition savante et la maîtrise de techniques sophistiquées, atteinte grâce à la superposition de verres d'une grande variété (à relief, colorés, gravés, iridescents...). De 1893 à 1914, Jacques Gruber s'attache à expérimenter divers domaines de création et met au point son propre vocabulaire artistique, marqué par « la science analytique du dessin, le sentiment de la composition décorative comme synthèse et l'appropriation des matériaux à leur exécution ».

Acheter / Commander le livre... Jacques Gruber et l'art nouveau : Un parcours decoratif

Partager :
Facebook